scénario: l'ombre du passé

Drake s'empourpre en entendant Shaar. C'est relativement impressionnant d'autant plus que les vampires ont rarement de tels usages du precieux liquide si durement acquis (le Sang).

"Je suis un Pirate moi Monsieur !
Je n'ai jamais été un négrier !
C'est particulièrement grossier de votre part d'insinuer de telles choses !
Les Pirates, les vrais, sont de fervants defenseurs de la Liberté !
Pas de banière avilissante ni de roi à fournir en main d'oeuvre bon marché !
Dieu est notre seul Maitre quand nous sommes sur les flots !"

il semblerait que tu aies touché un point sensible du passé de Drake.

[HJ: petit lag le temps d'intégrer un petit gamin dans l'intrigue ]

D'en haut, je lance d'une voix assez incertaines :

"Bon, euhhhh, ben je crois que je vais partir tout seul, je...je vais pas venir avec vous à la Fondation. Enfin ... si vous y allez."

Et je quitte la morgue, passe devant les voitures, m'arrete quelques secondes, mais ça ne servira toujours à rien d'essayer de conduire. Je continue pour finir dans la pénombre.

{suite en MP}

"je ne voulais pas vous offenser Mister Drake. Je pensais à d'anciens esclaves, des esclaves que vous auriez liberés ou croisés sur les bateaux adverses"

Bon et bien, puisque le Sir Francis Drake nous dit qu'il n'est pas un négrier, pourquoi remeterions nous en doute sa parole ?

Allons y.

Drake lance un regard venimeux à DS.
Tu ne t'es peut-être pas fait un copain sur ce coup la...

vous remontez donc les escaliers en colimaçon et sortez de la salle mortuaire. Les portes se referment toutes seules derrière vous, laissant le Sire de ces lieux seul dans la cave nauséabonde.
Revenu dans les couloirs stérilisés vous n'avez aucun mal à trouver la sortie. Toujours pas Ame qui vive mais c'est normal il est presque 4 heure du mat, heure creuse pour le Crime à LA.

Vous revoici face aux véhicules dans la ruelle arrière de la Morgue.
C'est une idée intéressante de rencontrer les Tremeres mais comment faire ? Ils sont réputé pour être très secrets et leur magie est au moins aussi efficace que le talent des Nosfératu dans ce domaine.

mais parlant de Nosfé, où est donc encore passé votre galleux du groupe ? il a encore pris la tengeante.

la Goule de Ellecnite s'approche de votre groupe et vous tend 3 téléphones portable.

"Monsieur (petite marque de dégout) Hanniliamus m'a chargé de vous donner ces téléphones.
Il m'a demandé de vous signaler que ces cellulaires ont les numéro des autres dans leur mémoire"

"Marguerite, connaissez vous l'adresse de la Fondation ou quelqu'un qui puisse nous renseigner ?"

Je prends un portable, fais le 3 (au hasard) et appel...

Tuuut, tuuuuut, tuuuut {}

"Salut les gars, j'ai des news pour vous. Drake, enfin dans l'Histoire, est l'un des plus grands trafiquants d'esclaves noirs. Mais c'était un vrai marin. Je vous laisse tirer les conclusions sur notre bonhomme.

Et j'espère que vous êtes en route pour chez les lopettes, j'pense avoir réussi à vous avoir des invit'. Je vous rejoint là - bas."

"Ces gens ne sont pas de mes fréquentations, je ne me suis donc jamais inquiété de connaitre leur adresse... moins je les vois mieux je me porte... mais allez leur tirer les vers du nez (pardonnez moi ce langage) me satisfait assez !"

et pour confirmer les dires de Hann au portable que DS a récupéré, vous recevez tous en même temps le SMS suivant:

"rendez-vous avec représentant Tremere demain 20h00 aérodraume St-Martin sur le tarmac"

"Bon, et bien, si nous nous donnions rendez vous là bas ?

Je vous salue pour ce soir, madame... il me faut rentrer..."

Sur ce, je rentre chez moi, et je profite du reste de la nuit pour pianoter sur le net et faire des recherches sur ces techniques de torture, les rituels Aztèques et l'époque du pirate... on ne sait jamais, je pourrais trouver des infos que seul un Immortel pourrait identifier....

"oki rendez vous demain la bas"

Je pars prendre le metro et dormir dans ma baignoire.

"A demain cher ami !" puis un signe de tête vers les autres, et d'une voix polie "faut il déposer l'un d'entre vous quelque part ?"

Rentrée chez moi, je donne quelques ordres à Francis et Harry, leur demande de tenter de joindre Guillaume afin que je lui demande si au fil des ces pérégrinations il n'aurait pas entendu ou vu quelque chose pouvant nous aider...

Un petit encas et je me plonge dans ma bibliothèque avant d'aller me reposer...

Après une bonne nuit de sommeil, je me lève, tout naturellement. Un p'tit coup d'oeil à ma montre, enfin, celle de l'ordi : 18h18. Je zieute vite fait mes mails.

Direction : L'aerodrome St-Martin.

Je sors mon téléphone, compose le ..... 2.

Sans attendre la réponse de mon interlocuteur, je dis :

"Ouais, salut, c'est Hann, j'aurais besoin qu'on m'emmène au rendez vous, mais vous pressez pas, on a encore du temps..."

Je me reveille dans ma baignoire.
Je me souviens qu'on a rendez vous à 20h pour voir les Tremere.
"Bon go à la voiture je ne sais pas trop ou on l'a laissé... euh devant la morgue ? oui c'est la bas go"

Je me souviens qu'on m'a filé un portable mais il a essayé de me mordre alors je l'ai laissé quelque part... je me souviens plus exactement où d'ailleurs.

Je me dirige d'un pas rapide vers le métro pour aller à la morgue.

Une bonne journée de sommeil après des recherches dans ma bibliothèque ne m'ayant rien vraiment appris de nouveau... Guillaume injoignable... Je m'étire, j'ai faim... Je descend au salon prendre mon petit déjeuner en venue direct du nouveau mexique, parfois d'arizona mais j'ai eu un petit différent avec mon fournisseur de la bas. Le sang indien pour commencer une nuit de travail il n'y a rien de mieux !

Il est 18h30... nous avons rendez vous à 20h... je vais donc faire un nouveau tour dans ma bibliothèque continuer mes recherches...

"Harry, tentez de joindre Guillaume à nouveau, et dites à Francis de se tenir prêt à m'emmener dans une heure chez les Tremere..."

Et bien moi aussi je me rends au rendez vous. Je demande à Crayin (mon corbeau Goule) et ses lieutenants de se disséminer un peu partout sur les lieux afin de me tenir informé de toute arrivée ou départ suspect mais aussi si il y a des gens qui se déplacent (le tout en faisant attention aux avions et à leurs turbines, bien sûr ). J'emmène Sphax avec moi et quelques autres rats dans une valise rigide (avec des trous pour l'aération) et je leur ordonne de se faire discrets pendant le voyage. Je les gave de biscuits et autres céréales aspergées de quelques gouttes de sang, histoire qu'ils soient gonflés à bloc et bien obéissants.

Je leur donnerai la même mission qu'aux corbeaux mais cette fois, de fouiner dans les coins à la recherche de cachettes, de passages dérobés mais aussi de troupes dissimulée, au cas où cela tournerait mal.

réveil tranquille, chacun chez soi.

Hann, tu passes ton coup de téléphone mais ca ne répond pas. Au bout de quelques sonneries tu es basculé sur la messagerie automatique. En désespoir de cause tu laisses un message, te disant que le destinataire le recevra bien.
Tu choppes tes affaires et te rends au lieu de rendez vous que tu as donné dans ton message.

Dark, tu prépares ta ménagerie. Les charognards s'envolent dans la nuit en espérant qu'ils trouvent leur cible et fassent leur travail.
Les rongeurs s'entassent dans ta valise. Ca grouille, ca couine, c'est plutot enervé comme petit paquet et très peu discret.
Et maintenant, comment aller au rendez vous ?

Ellecnite prend un petit déjeuner sur le pouce et retourne à ses romans.
L'heure tourne et toujours pas de nouvelles de son Sire.
A 19h, il est temps de partir, la route n'est pas bien longue mais l'axe risque d'est plutot encombré à cette heure du soir.

Shaar, tu retournes chercher la mercedes. Elle n'a pas bougé de la ou tu l'as laissée. Sur le siège passager tu remarques le telephone portable qu'on t'a donné hier. Il indique un message sur la boite vocale.
Tu écoutes ce message par principe, c'est Hann qui a besoin d'un chauffeur. Il fixe un rendez vous à l'aéroport de LAX, à la sortie du métro de l'aérogare principal.

Une chose vous est cependant commun: l'impression que ce rendez vous est important et qu'il serait malvenu d'arriver en retard.
Celui (ou ceux) qui doit vous rencontrer ne doit pas etre la premiere goule venue...
Le faire se déplacer par avion privé à de quoi surprendre et peut etre meme inquieter...

J'aimerais bien piquer une voiture, histoire d'avoir les coudées plus franches. Tu peux m'arranger ça Azaen our que je ne perde pas trop de temps pour aller au RDV ? (bien sur, maquillage de la caisse version définitive).

Sinon, je prendrai un taxi.

Que de monde sur la route... décidément la ciruclation devient de plus en plus pénible par ici !

19h45, je suis au point de rendez-vous et je ne vois rien ni personne, j'ai un peu froid je resserre mon châle contre moi et reste dans la voiture en examinant l'extérieur et une arrivée quelconque. Je réfléchi aux derniers évènements, je pense à Drake et m'énerve toute seule de n'avoir pas réussi à joindre Guillaume !

Ah ca bouge, qui est la ? Francis vient m'ouvrir la porte et je m'avance vers...

Ayant tous un moyen de locomotion personnel à 4 roues ou à 2 semelles, vous vous rendez donc à votre lieu de rencontre pour pouvoir vous rendre en suite à votre rendez vous en groupe. (ca serait bien de le déterminer avant d'aller dormir je pense )

votre point de raliment est fixé à l'aéroport, terminal A, à la sortie du métro.
L'aéroport de LAX et l'aérodrome partagent une partie de leurs pistes, une tour de gestion du trafic secondaire assistant la tour principale de l'aéroport internationnal.

[hj : la suite après les courses ]

[hj : voila la suite ]

vous vous retrouvez donc au Hall Principal.
Certains ne semble pas très à l'aise dans cette cohue de début de soirée dans un aéroport où bon nombres d'hommes d'affaires prennent les avions comme des écoliers prennent les bus jaunes.
Vous ne reconnaissez d'ailleurs Hann que grace à son vieux manteau mitté quand il vous accoste. Vous n'arrivez pas trop à savoir pourquoi hier vous éprouviez de la répulsion à le voir, il est pourtant tellement... banal qu'il passe totalement innapercu dans la foule.
après de rapide retrouvailles, vous vous organisez pour savoir qui monte avec qui... après tout 3 voitures pour 4 personnes, vous êtes pas pour l'économie d'énergie. ET LA POLLUTION ALORS !!!
ouais ok, on s'en fout un peu, de toutes façons on est déjà claqué...
Donc retour aux voitures.

la procession quitte donc l'enceinte de l'aéroport et suit l'indication de l'aérodrome, une petite pancarte indiquant une route secondaire, bien loin de la voie rapide menant de LAX airport à la Downtown.

[hj : ENORME POMPAGE mais c'est tellement bien écrit...
juste une ou deux modif mineures et le tour est joué ]

La route bifurque pour prendre une petite route nationale. qui mène au milieu de nulle part. Aucun éclairage public ne permet de voir loin au dehors. Vous voyez juste aux lumières lointaines de l'aéroport que vous le contournez par le Sud (et oui, à l'Ouest il y a la mer ). Vous finissez enfin par apercevoir quelque chose en dehors du faisceau des phares: il y a des spots lumineux au loin sur la route.

En approchant, vous vous rendez compte qu'il s'agit d'un espèce de poste de contrôle en ciment, un poste de garde qui est entouré de grillages assez hauts hérissés de barbelés. Les voitures s'arrêtent et un vigile sort de la guérite. Dark Shape qui a pris la tête de la colonne présente le groupe et annonce qu'ils sont attendus. Le garde écoute l'air satisfait, fais un signe de la tête aux conducteurs, se relève, baragouinant un message dans le micro fixé à son épaule. La grille qui barrait l'entrée se met à glisser de côté, et les voitures s'engagent sur la petite route goudronnée, en direction de l'aéroport.

Vous arrivez à un aéroport miniature où s'entassent cesnas d'écoles de pilotage et petits avions de tourisme. Sur le tarmac, un jet est arrèté, manifestement il vient de se poser. On entend ses turbines tourner et ses cligotants de signalisation sont en route.
La porte latérale s'ouvre révélant l'escalier escamotable.



Le Chef de Bord, probablement le pilote, descend et se place sur la gauche de l'échelle. Il semble attendre qu'un Passager de Prestige sorte de son aéronef...

Je regarde l'avion, attendant que le passager sorte, mais tout d'un coup, je ne sais plus où me mettre, je regarde un peu partout, et je pose mes mains dans e dos de Shape et Ellecnite, en les poussant :

"Euuh, ouais, allez-y plutôt, je vais faire une connerie si je lui parle. Je vais rester en arrière."

Je passe à côté de ST pour faire pareil, mais moins brutalement (pas que je l'ai fais fort sur vous bien sûr ! ), juste plus timidement.
Vous l'expliquerais peut être par le fait que je me place perpendiculairement au dos de Tone, en regardant par terre.

Deux heures que j’ais les mains qui tremblent. Deux heures que j’arrive pas à me calmer. Mon ego enfant échappe totalement à mon contrôle. Rien que dans la dernière demie-heure, maman m’a déjà répété vingt fois de rester tranquille et elle commence à perdre patience.
« Lionel, pour la dernière fois tiens toi tranquille ou ça va chauffer pour tes fesses ! »
Ah nan ! Quand même pas ici devant tout l’équipage, j’aurais l’air de quoi ? Je me suis déjà bien assez ridiculisé comme ça.
Depuis une heure, je n’arrête pas de gigoter sur mon siège, d’aller et venir, de tourner en rond et d’essayer de jouer aux échecs tout seul (j’ais lu récemment une nouvelle de Zweig avec un homme qui réussissait à jouer aux échecs contre lui-même. Il faut réussir à diviser son esprit en deux et, d’une certaine façon, c’est déjà un peu mon cas.)
Dix ans que je n’avais pas mis les pieds à Los-Angeles et presque aussi longtemps que je n’ai pas vu maître Wrainwright. J’aurais du prévoir que je serais excité comme une puce et incontrôlable. Pourtant, il faut absolument que Lionel-adulte reprenne le dessus avant l’atterrissage, pas tant pour le bien de mon postérieur que pour avoir un minimum de crédibilité vis-à vis des vampires qui viennent m’accueillir.
Allé mon grand, concentre toi très fort, respire tranquillement comme un humain. La... c’est bien ! Maintenant, tu va cligner des yeux une seule fois et, quand tes paupières se soulèveront, c’est Lionel-adulte qui regardera. Prêt ? Un… Deux… trois !
C’est bon. Je suis toujours très impatient de voir mon maître, mais c’est maintenant l’impatience d’un jeune homme qui sait se tenir.
Tiens, le sas est ouvert depuis plus d’une minute ! Tant mieux, cela rendra mon arrivée plus théâtrale.
« S’il te plait, ne me tiens pas la main pour descendre, maman. Ce serait un signe de faiblesse. »
Elle acquiesce. Elle a du comprendre que je m’étais réveillé, elle me connaît bien.
Je descend les marches. Il est temps de découvrir mon comité d’accueil. Le FAX faisait mansion d’une ravissante jeune Dame aux manières impeccables, quoi qu’un peu pincée sur les bords, d’un mystérieux agent au service du prince local, un peu dérangé et potentiellement dangereux, d’un élégant illusionniste séducteur et d’une espèce de… pied nickelé, sur lequel il valait mieux ne pas trop s’attarder.
La tête qu’ils vont faire en voyant que leur envoyé spécial du vieux monde ne dépasse pas un mètre dix ! Rien à faire, même après cent ans je ne m’en lasse pas ! Rien que pour ça, je n’aurais pas voulu recevoir l’étreinte à un autre age.

Mes yeux s'écaqruillent alors que je vois cet enfant débarquer de l'avion avec cette femme derrière lui qui semble se retenir de le prendre par les épaules pour qu'il ne bascule pas dans les escaliers...

Je souffle pour moi même "C'est Nicolaï !!! Je suis mort". Bien que j'ai modifié mon apparence depuis que le Primogène Tremere avait mis ma tête à prix à Chicago, je crains que ses pouvoirs d'Augure ne me percent à jour d'un simple regard.

Mais c'est un autre enfant... il est un peu plus grand que Nicolaï et ne m'a pas lancé de flammes lorsque j'ai croisé son regard.

Mais je n'en suis pas plus rassuré: je déteste les Vampires enfants ! Enfin.... si c'est un Vampire, car le Monde des Ténèbres regorge de trucs ahurissants du genre... Déjà que je garde encore le traumatisme lorsque j'ai dû plonger dans le Lac de Chicago pour fuir les sbires du dernier enfant à qui, il faut bien l'avouer, j'avais joué un bien mauvais tour.... mais c'est mon boulot après tout...

Le pire avec eux, c'est que c'est à peine moins dangereux que de bosser avec un Malkavien... au moins, tu sais comment ils sont tarés: capricieux et dénués de maturité pour l'éternité. Quoi qu'il en soit, avoir survécu aussi longtemps dans un corps aussi faible ne peut vouloir que signifier une chose: ils recelent une terrible puissance !

Sphax n'a pas l'air de l'apprécier non plus, mais les effluves de kérosène et les échappements du Jet le perturbent beaucoup.

Je me renfrogne donc vers Shaar, mettant entre le garçon et moi le corps le plus épais comme bouclier. Je reste silencieux et préfère voir comment les choses vont tourner...

[HJ: moi aussi je serai absent probablement jusqu'à mardi]

La scène de l'aéroport privé me rapelle quelque chose, mais je ne sais plus quoi...

[hj 1: a non la scene n'a rien à voir, la vous avez 3 voitures et pas de papiers pour passer le poste de garde !

hj 2 : ok, pause aussi jusqu'au 26/12 si ca dérange personne vu que certains vont ENCORE profiter de vacances pas si méritées que ce que l'on croit ! ]