Je suis né en 1989, au Japon, dans un petit village. J’ai perdu mon nom en même temps que mon humanité, tout le monde m’appelle maintenant Takeo, bien que peu de gens peuvent se vanter d’avoir eu le temps de prononcer mon prénom… Ma mère est morte quand j’avais 1 an, tuée par des voyous dans une ruelle… j’étais son premier enfant et je suis donc fils unique. Mon père a dès lors refusé de me perdre… Il paya des professeurs pour qu’ils viennent m’apprendre à domicile, mais bien vite il abandonna le côté intellectuel pour favoriser les maîtres de sports. Il m’a ainsi entraîné de telle sorte que je n’aie aucune peine à me défendre en cas d’agression. J’ai donc appris à me battre au corps à corps, puis avec un katana… J’ai reçu mon premier katana lorsque ma formation fut terminée, j’étais le plus jeune homme jamais formé et depuis je n’ai plus quitté mon arme.
Je n’avais pas de vrais amis, mais j’en ai peu souffert. Mes seules connaissances étaient les enfants d’amis de mon père, qui venaient parfois à la maison. Je n’en ai pas souffert car mon père m’avait communiqué sa haine pour l’injustice de l’humanité et, avec mes rêves d’enfances, je pensais que me concentrer sur mon apprentissage me permettrait de devenir un super héros. Mon souvenir le plus marquant fut lorsque mon maître de katana enleva pour la première fois son arme du fourreau et que nous combattîmes réellement, mon inexpérience me coûta une blessure profonde à la jambe que je réussis tant bien que mal à cacher à mon père.
Je devins adolescent précocement, car mes seules vraies relations étaient avec mes maîtres d’art martiaux qui étaient adultes. Je m’était d’ailleurs attaché à mon professeur d’informatique, qui était pour moi le seul capable de me surprendre. Il m’apprit à créer des logiciels simples et des virus, ce qui me permit de m’amuser quelques temps, puis il me donna des jeux vidéo, qui constituaient ma seule réelle distraction. C’est d’ailleurs pendant mon adolescence qu’une dispute avec mon père éclata pour la première fois. La cause était que je ne voulais plus arrêter d’apprendre les arts de combats et mon père s’en inquiétait, il voulait me faire reprendre mon éducation normale, car je pouvais aisément tuer un adulte à mains nu, et qu’il trouvait que je n’avais pas à en savoir plus. C’est pendant cette période la que mon sire décida d’intervenir et de me donner l’étreinte. Mais j’y reviendrais plus tard.
Pour résumer ma vie de mortelle, on ne puis pas dire qu’elle fut joyeuse. Mes relations amicales étaient à sens unique et je ne connu pas l’amour. J’était un enfant sans croyance car dégoûté de l’humanité, qui m’avait arraché ma mère, et laissé un père si couard. Ma plus grande qualité fut mon envie intarissable d’apprendre. Plus je m’améliorais, et plus je voulais m’améliorer. Cela participa beaucoup à mon acceptation de ce que je suis maintenant, car j’ai considéré le passage au non-vivant comme une possibilité quasiment infini d’amélioration ! Mon défaut majeur, fut mon incapacité à me faire obéir, autrement que par la force. Ma timidité me rendait incapable de m’exprimer correctement pour convaincre quelqu’un, et ne s’estompais que lorsque je m’imposais grâce à mon physique. Ensuite, la mort de ma mère fut l’élément central de mon enfance, ce qui ne pouvais être sain, et bien que, ne connaissant pas ma mère, je n’ai pas mal vécu cet épisode, le maternage constant de mon père m’obligea à en souffrir. Je ne croyais à l’époque pas au vampire en tant que telle, mais je croyais aux pouvoirs magiques, comme ceux des supers héros, et je voulais en posséder aussi.
Mon sire, qui était une femme extrêmement belle, me donna le Baiser alors que j’avais 16 ans, pendant la seul période de froid que j’eu avec mon père. Je le regrette maintenant, mais j’ai depuis longtemps fait mon deuil du passé. C’était donc un soir, j’étais seul dans ma chambre, accoudé à mon bureau, il faisait sombre… Tout à coup, un main se plaqua sur ma bouche et retint le cri que je voulu pousser a ce moment. Sur le moment, ma seul pensé fut que j’allais mourir et que tout mon entraînement ne me servirait à rien ! Mais la main m’obligea à me lever puis à me tourner. Et je vis alors la propriétaire de la main… je fus subjugué par sa beauté ! Ses traits étaient parfais et son regard me rassura immédiatement. Lorsqu’elle parla sa voie était merveilleuse, et raffermi ma confiance. Elle me dit qu’elle était une vampire et qu’elle allais me transformer en vampire… sa voie était si envoûtante qu’il m’était impossible de ne pas la croire ! Elle s’approcha de moi et me dit que j’allais enfin devenir ce que je voulais, c'est-à-dire surhumain… Elle me fit alors connaître l’amour, qui était pour elle une chose indispensable à connaître, et je lui suis très reconnaissant de m’avoir fait goûter à ce plaisir avant de m’ôter toutes sensations ! L’étreinte fut un moment très agréable, je n’avais même pas remarqué qu’elle me tuait… Mais lorsque je revins en sursaut à moi, je sus qu’elle m’avait transformé définitivement, car je n’étais plus seul à me contrôler ! Une soif me tenaillait et je ne pouvais pas y résister… Je me suis alors précipité dans la maison et après avoir enfoncé la porte de la chambre de mon père, je lui ai vidé son sang pendant qu’il hurlait à l’agonie, sans même me reconnaître. Alors j’ai reprit le contrôle de mon être et je me suis horrifié, dégoûté moi-même.
Mon sire m’emporta alors et nous voyageâmes à bord d’un cargo, dans une soute infesté de rat, pendant plusieurs semaines. Je me nourrissais de matelot que mon sire allait chercher. J’appris pendant ce laps de temps combien la non vie était difficile, et mon sire m’enseigna les traditions de mon clan de vampires et les règles fondamentales des vampires. Ma nouvelle « mère » se montra aussi dure que mes anciens professeurs… Lorsque le bateau accosta, mon sire m’entraîna dans une grotte de montagne immense, et c’est à cet endroit qu’elle me forma. J’appris ici les techniques propres au vampire et je maintins mes compétences martiales. Son savoir faire me stupéfiait, elle était capable de disparaître et de me faire oublier complètement sa présence alors que j’avais déjà passé de nombreux mois avec elle. La chose qui me surprit le plus fut sa capacité à agir 4x plus vite que moi ! J’étais à peine capable de la distinguer ! C’est la discipline qui m’intéressa le plus et dans laquelle je mis le plus de cœur à apprendre.
Après 2 longues années d’apprentissage, elle me présenta à la Famille, qui se trouvait en Turquie.
Mon sire m’amena donc devant le maître Assamite et l’informa que j’étais prêt. Alors commença pour moi la partie la plus dur de ma vie de vampire. Car mon nouveau maître me demanda de tuer. J’avais toujours voulu devenir extraordinaire pour sauver, pas pour tuer… Il m’obligea à éliminer tout d’abord des Humains, puis des Caïnites et m’apprit la diablerie. Je refusais tout d’abord cet acte atroce, mais une fois que j’eu goûté le sang des vampire, je voulu connaître le goût de l’âme ! C’est ainsi que je suis rentré dans la Voie du Sang et que j’ai rejoins mon sire dans la 8ème génération, en effectuant une diablerie sur un haut fonctionnaire Brujas. Mon seul ami chez les Assamites est mon ancien professeur d’Occultation, il n’est pas très important mais très affectueux, c’est d’ailleurs le seul qui me montre encore de l’affection, je le considère un peu comme mon nouveau père. Je croise parfois mon sire, pour qui j’éprouve beaucoup de reconnaissance et qui me demande souvent de l’aide pour des missions très dur. Je suis maintenant son égal en génération, mais elle me traite toujours comme son élève, car je ne lui arrive pas à la cheville en âge.
Je ne communique jamais avec les mortels, car ma « Voie » les considèrent comme des moins que rien. Je préfère les contact vampirique, même si bien souvent mes interlocuteur ne sont pas content de me voir… Quant à la chasse… et bien, je dois dire que je me débrouille bien ! Ma haute génération me permet de passer plusieurs nuits sans boire, et j’essaie le plus possible d’obéir aux règles de mon camp, c’est-à-dire de ne boire que de la vitae… Bien peu de vampires sont prêt à m’en céder, mais chacun a son point faible… Il suffit de le découvrir pour avoir un approvisionnement de vitae permanant ! Je n’ai jamais éprouvé le besoin de donner l’étreinte ou de former des goules, peu être à cause de ma personnalité très individualiste, peu être car je me complains dans ma solitude… qui sais ?
Parlons maintenant du présent. J’ai gardé le nom de Takeo, peu connu dans ces régions, il me permet de garder mon unicité, de plus, je n’ai pas d’amis pour me donner de surnom… Bizarrement, je suis devenu croyant depuis ma non-vie. Je crois en Caïn, le vampire originel, et je crois aussi en la quête visant à se rapprocher de lui ! Mais je ne crois pas pour autant en la création biblique, mais en cet être « différent ». Moins étrange, se sont mes caractéristiques physiques qui me confèrent mon plus grand avantage. Aidé des disciplines vampiriques, le combat est vraiment mon élément ! Mon grand défaut résulte de mon enfance, coupé de toutes relations normales, je suis devenu incapable de me faire des amis, et timide lorsque je dois prendre la parole… et, comble de ma misère, je suis agoraphobe, ce qui m’interdis tous contacts avec des grandes assemblées… Mais ceci ne me convient pas si mal ! Car mon travail consistant à tuer pour remplir mes contrats et à m’élever vers Caïn, je n’ai aucunement besoin de devenir un vampire populaire ! Je me suis définitivement accepté en tant que vampire. La seule chose qui m’attriste encore est de repenser au meurtre de mon père, et chaque nuit la tristesse se fait moins présente, car peu à peu je m’éloigne de la vie…
Chaque nuit je quitte ma torpeur et consulte ma boite Internet pour y découvrir, environ une fois par semaine une nouvelle mission. Et pour chaque mission je recommence à tuer, la plupart du temps des vampire du Sabbat, mais quelque fois des membres de la Camarilla. La traque et l’étude de leur habitude me prend entre 2 et 5 nuits, puis une fois que je suis sur que personne ne pourra me déranger, je les déguste ! Leur sang n’est pas aussi savoureux que celui que j’ai pu goûter en effectuant ma vraie diablerie, sur un Brujas de génération supérieur… sa vitae était délicieuse, presque divine… J’attends que mon maître me confie une mission digne de mes talents, qui me permettra d’augmenter ma génération !
Si une chose me manque bien depuis ma vie de mortelle, c’est bien les sensations… et surtout la dernière à laquelle j’aille pu goûter… L’amour…
Alors vous trouvez comment? Sa dois être beaucoup amélioré?