Ambiance sanglante sur une musique POP

Je fait un signe de tête à la personne de tout à l'heure de maniére à lui demander ce qui c'est passé.Ne voyant rien de son côté je lui tourne le dos et m'approche doucement de lui prenant toujours garde à ce qui peut sortir de la rue...
Qu'est ce qu'il vous ais arrivé?

Une... chose m'a eu par derrière, une force incroyable. Celui de tout à l'heure je ne vois pas qui ça peut être d'autre, le tiens je veux dire. Putain une force ce monstre...

Soudain au milieu de la pluie vous distinguez un bruit venant de la droite, comme un vent soudain apparut pour disparaître quelques secondes plus tard. Cette sensation de peur qui vous avez touché précédemment revient, ainsi que l'odeur sauvage si pénétrante.

Je me retourne brusquement vers l'origine du bruit, bras tendu, tenant l'arme à deux mains. Mon soffle est court. Rien...
Prenant soin de parler à voix basse, je demande à mon compagnon d'infortune: "qu'est ce qu'on fait?" on est très exposé ici, faut bouger, vite. Merde si il voulait nous tuer il l'aurait déja fait mais il me fout les boules ce type, enfin créature quelqu'elle soit. Tu le sens aussi? La peur je veux dire"

Je me plaques dos au mur
"Oui moi aussi je la sens.On rentre dans le bar et on sort par la porte de dérriére...Ca te vas,on n'as pas le temps pour autre chose.A moins que..."
Je tire une bache sous laquel était planquée ma moto.Je monte dessus et allume le moteur.
*Ce n'est pas ce que je préféres mai parfois le passage en force est le seul choix...*

Je fait un signe à Radegout:
"Grimpes!".

négatif mec, il peut nous surprendre comme il veut dans la nuit, on ne sait pas d'où il peut sortir. Et puis il reste peut être des survivants dans ce bar, on serait plus en sécurité dedans, j'aime pas l'idée de me ballader la nuit avec cette chose qui rôde. Et puis qui sait, il court peut être encore plus vite que ta bécane...

"Ouais...Bon on rentres dans le bar et vite!"

Soudain vous percevez un renâclement sinistre comme sortit d'un monstre démesuré. Il provient de derrière la moto, soudain celle-ci fait un sobre saut Eyden perçoit que quelque chose viens de la frôler à l'arrière. La peur laisse place à une envie de panique, la porte du bar semble inaccessible tellement l'angoisse vous submerge.

*Je fait quoi Azumi...Je t'en pris aides moi....Je t'en suplis...*
Je rouvres les yeux et hurles:
"Grimpes!".

J'enfourche sans réfléchir la moto en me tanant à l'épaule du conducteur, la tête tournée vers l'arière, sans pour autant pouvoir voir quoique ce soit. Le sig pointé vers les ténèbres, je presse à demi là détente, pret à faire partir le coup au moindre nouveau danger. "Fonce !!"

Soudain l'engin se soulève et Ratdégoût tombe à terre après avoir tiré dans le vide. Eyden lui accompagne la moto dans son vole plané de 3 mètres de haut avant de la lâcher pour tomber tête la première dans une flaque de boue (Eyden est inconscient). La moto va s'écraser un mètre plus loin que Eyden et dans un bruit de fracas métallique, elle n'explose pas mais son moteur ne produit plus un bruit.

Une énorme patte agrippe Eyden et le traîne dans les ténèbres. Une demi-heure plus tard Ratdégoût reprend son sang froid. La pluie a cessé mais il fait toujours nuit. Ratdégoût regarde tout autour de lui mais ne perçoit aucune trace d'Eyden, seul la carcasse de la moto gît à 8 mètres de là recouverte d'une fine couche de boue.

Je parviens avec peine à retenir quelques larmes nerveuses d'épuisement moral. Je me relève difficilement. Mes jambes tramblent comme une jeune recrue envoyée trop tôt sur le terrain. J'ai honte de moi.
Seul, trempé, je réfléchis, encore incapable de décider quoi faire.
Et qu'est ce qui a bien pu arriver à l'autre type? Dans l'action il aurait pu se barrer seul mais ne m'a pas oublié... ouais bon à deux c'est plus sûr, mais jamais je n'ai abandonné un rère d'armes, et ce n'est pas ma condition qui va changer mes principes. Quoique je sois il me reste une morale merde! C'est²décidé, il faut que je retrouve ce type... mais par où commencer... D'abord me protéger un minimum. Le seul endroit possible maintenant est le bar, je décide d'y entrer, peut être y a il des survivants...
Je me met péniblement en marche et entre dans le batiment, l'arme toujours levé, mais les bras tramblants...

La première chose que tu remarques en entrant dans le bar s'est l’odeur de charogne, la deuxième chose s'est les charognes et la troisième c'est l'état pitoyable du bar. Tu aperçois la porte de derrière, elle est fermé, la clé est sur la serrure.

Faisant attention de ne pas marcher sur un cadavre, je m'apporche de la porte de derrière et l'ouvre délicatement. Avec le maximum de précautions, je passe l'encadrure et regarde ce qui se cachait derrière.
Mes yeux se posent d'abord sur l'énorme pile de sac poubelles, soulagé de ne pas me retrouver nez à nez avec un nouveau montre, puis j'apperçois le type de tout à l'heure, le braillard au milieu des ordures. Je m'approche et l'examine. Aucune idée si il est vivant, mais il ne semble souffrir d'aucune blessure, peut être est il dans le coma...
En tout cas il n'a pas l'air tellement dangereux, à en juger par son attitude auparavant. Bon, je ne vais pas le laisser là tout de même...
Je le secoue énergiquement... pas de réponse. Je rentre dans le bar et m'empare d'une bonne bouteille de whisky. Retourn auprès du braillard, je lui fous le goulot dans la bouche et vide deux trois lampées dans la gorge, en faisant attention de ne pas l'étouffer.

Il reste endormi un sourire paisible sur le visage. De toute évidence, l'individu est très satisfait de sa situation.

Rhaa mais quel boulet celui là... Le laisser ici et partir ou m'occuper de lui? Si la bête revient il va y passer, mais moi aussi si je reste là... Pas lechoix je vais devoir le porter. Je soupèse le type: possible mais ça ne va pas être une partie de plaisir. Au pire je le trainerait comme un sac poubelle, ça ne devrait pas le déranger dans son état !
Bon, je connais à peu près la direction du prochain village, suffit de suivre la route, quand à la distance... on verra bien.
Je pose mon sac à terre et sors les pièces du Dragunov. Au moins j'aurais peut être une chance de survivre si je rencontre quelque chose dans la nuit. Après l'avoir monté, j'attrape le type et le hisse sur mon dos. Lourd l'enfoiré. Il faut quelquechose pour le transporter rien à faire. Je fouille dans une cabane de jardinier et en sors une vielle brouette. Je met le gras dedans, mon arme en bandoulière et commence à m'éloigner de la ville, le trajet s'annonce long...
Les sens en alerte malgré la fatigue morale qui m'habite, j'avance aussi précautionneusement que les légers grincements de la brouette me le permettent, m'accordant une petite pose tous les quarts l'heure pour me reposer.

Pendant 4 jours, tu vas marcher avant d'arriver en vue d'une ville. Ville qui d’ailleurs ressemble plus à une banlieue géante qu'a une ville. Plus que la fumée des cheminées la fumée des poubelles et des voitures en feux recouvre la cité grise. En son centre, un immeuble se dresse au-dessus des diverses HLM. L'odeur qui provient de la cité est un mélange de crasse et de carbone. La vision de cette déchéance ne te ravi pas beaucoup mais quelque chose te dit que c'est le bon chemin.

Quitter les cadavres pour se retrouver dans un nouvel enfer... super...
Bon, mieux vaut être discret, je range le fusil et prend le pionceur sur mes épaules. Il me faut une piaule d'abord. Je débarque dans ce qui me semble être un quartier populaire, choisis un petit bar hotel pas cher (et miteux), réserve une chambre, en présentant Mon fardeau comme un pote qui a trop picolé et m'installe dedans. Une fois sécurisé, je commence à fouiller mon type, retirant toutes ses armes, pas étonnant qu'il ait pesé ce poids! Finalement il n'est peut être pas aussi innofensif... Utilisant des fils élcetriques (lampe etc) je lui lie les pieds, les mains derrière le dos au cas où, l'installe sur le lit et lui laisse une petite note devant les yeux, posée sur la table de chevet.
" Si tu te réveilles avant que je ne sois revenu des courses,
ne t'inquiète pas tu es en sécurité. On a l'air d'être les seuls survivants du massacre du bar, je t'ai emmené en sécurité ailleurs, je n'allais pas te laisser au milieu des cadavres. Désolé pour les liens, je n'ai rien contre toi mais il faut bien être prudent. Je t'expliquerai tout en détail quand je reviendrais.
Sciurus
PS: tu as dormi 4 jours"

Je prend ensuite mon sac et vais visiter en vitesse le quartier, histoire de repérer les bars et coins où la camarilla est présente. Peut être qu'on pourra plus tard obtenir des renseignements sur la créature et sa victime. Mais pour l'instant la prudence s'impose, j'évite de me mèler à la faune locale. La grande tour m'inquiète, j'essaye d'en apprendre plus sur la ville en écoutant discrètement les conversations.

Tu écoute les conversations et découvre qu’apparemment aucune organisation ou confrérie ne dirige vraiment cette ville, se serait juste des bandes rivales qui ne cessent de s'entre tuer. Au passage, tu note "massacre dans le bar de Serjio" et "le rôdeur était présent". A part ça tu n'apprends pas grand-chose et plus particulièrement rien sur la tour, de toute évidence les gens évitent d'en parler.

Après avoir divaguer deux heures dans la ville tu décides de rentrer quand en chemin un personnage étrange t’interpelle.

Fringuer d’un T-shirt vert plein de mites et d’un jeans qui a au moins la trentaine, le gas est chauve et de toute évidence très habituer à l’alcool et autres substances chimiques. Il s’avance vert toi en marchant de travers.

- « Dit moi mon gas, tu cherches ptet kek chose ? Vasi cause, le vieux snoopy y pourrait ptet te filer des tuyaux ? »

Ponctuant son discourt par un ricanement de débile profond et en te regardant avec un vague air que suppose interrogateur.

"Euh...salut l'ami. Comme t'as du le voir j'suis nouveau en ville, et qulques infos me f'raient pas d' tord, ouais."
Je m'arrête quelques secondes, hésitant. Après tout le type ne se souviendra probablement pas qu'il m'a vu alors autant être franc. Je demande à voix basse
"D'abord qu'est ce que c'est que cette grosse tour au milieu de la ville?"

L'homme rigole comme un gros débile profond avant de répondre avec un semblant d'air malin.

-"La grande tour, c'est le refuge des démons buveurs de sang." Il ricane bêtement.

-"Quoi d'autre toi veux savoir ?"

Décidément, ce gars n'a pas l'air conscient... enfin tant mieux il parlera franchement.
" J'ai entendu parler comme ça d'un massacre dans un village pas loin, le coin a pas l'air très sûr... Il y en a même qui parlent d'un mystérieux rôdeur, si ce genre de type traîne en ville ça doit être dangereux de trainer ici la nuit non?"

Le gas pique un fou rire plus idiot encore que ses ricanements.

-"La nuit le rôdeur y chasse la viande fraîche, y paraît d’ailleurs qu'il aurait capturé un étranger dans les environs. Va sûrement s'amuser avec lui."

Le gas pique un nouveau fou rire cette fois-ci plus cruelle qu’idiot, puis, en une micro seconde son visage passe de la débilitée à la malveillance, il dégaine un couteau de boucher de derrière son dos et d'un ample geste essai de te trancher la gorge.

(A toi)

Je me jette en arrière et dégaine mon arme tout en reculant de quelques pas rapdes, je braque le type (bras a demi tendu) et lui crie: arrète ! Le doigt est pret à presser la détente. L'autre main se glisse sous mon pull.